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Il y a environ un mois, j'ai (quelque peu impulsivement) décidé de déménager à Porto Rico après avoir entendu parler d'un nouveau site de co-working qui ouvrait.
Ok, oui, j'ai inventé ce mot. Mais, si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez peut-être que je suis récemment parti à Porto Rico. Ce voyage mêlant travail et vacances n'était pas prévu, mais c'était exactement ce dont j'avais besoin. J'ai également l'impression que c'est le début d'un nouveau chapitre, alors pourquoi ne pas en parler ? Vous savez, au cas où quelqu'un d'autre voudrait faire la même chose...
Il y a environ un mois, j'ai (quelque peu impulsivement) décidé de déménager ici après avoir entendu parler d'un nouveau site de co-working qui ouvrait. Porto Rico n'avait jamais été sur mon radar de voyage, et je n'en savais rien. Honnêtement, je n'avais même pas réalisé que la maison que j'avais réservée était à Rincón - à trois heures de route à l'extrême ouest de l'île - et non à San Juan, la seule ville dont j'avais entendu parler.
Cependant, j'ai fait un peu plus de diligence raisonnable et découvert que Porto Rico offrait beaucoup de promesses :
« Mais ça doit être cher d'y aller », pensais-je. Une rapide recherche en ligne a prouvé que j'avais tort. Il m'a fallu environ une semaine à partir du moment où j'ai tout organisé jusqu'au moment où je me suis retrouvé assis dans l'avion.
Je pense que nous avons tous eu ces jours où quelque chose ne va pas tout à fait - comme si vous ne pouviez pas mettre le doigt sur ce qui cloche. Ce n'est pas exactement faux; Mais ce n'est pas tout à fait juste non plus. Eh bien, j'ai eu l'un de ces jours. Sauf que ça a duré six mois.
Il y a environ un mois, j'ai vu une photo de quelqu'un qui s'était tatoué "Ressens la peur et fais-le quand même" sur son avant-bras. Je l'ai instantanément adoré. C'était un rappel constant et permanent, en pleine figure, pour toujours dépasser les limites de nos propres zones de confort. Cela a validé mon désir de toujours repousser les limites et d'aller vers l'inconnu. Et cela m'a rappelé les choses que je n'ai toujours pas faites à cause de la peur. Notamment, beaucoup plus de voyages en solo, des tours à vélo internationaux, et enfin passer à l'action pour être 100% nomade. Je pense être modérément courageux, mais quand je pense à ces choses, je ne me sens pas du tout courageux.
Certains aiment supposer que j'ai toujours été un fanatique du vélo acharné. Que je dois être une personne masochiste qui considère le cardio de plusieurs heures comme un passe-temps relaxant. D'autres me demandent comment je voyage seul, comment j'ose dormir sous une tente dans la nature sauvage sans personne autour. Je dois être courageux (ou stupide), disent-ils.
La vérité est la suivante : Parfois, je n'aime pas du tout faire du vélo et je ne me sens que rarement courageux à ce sujet. Parfois, les vents contraires, la pluie et la forte montée sont trop difficiles et je veux juste appeler un Uber pour rentrer chez moi, où Netflix et un lit chaud m'attendent. Et, en vérité, j'ai toujours une très saine peur du noir. J'ai certainement eu des nuits où je restais allongé - les yeux grands ouverts et pas du tout courageux - écoutant les bruits étranges tout autour de moi. Seule une fine couche de ma tente me séparait du monde effrayant. Et, je suis descendu de quelques avions en me demandant dans quoi je m'étais embarqué et comment diable j'ai pu concevoir l'idée que l'inconfort et l'inconnu pourraient éventuellement être meilleurs que ma routine quotidienne chez moi.
Et puis j'ai réalisé : J'ai suivi la peur. Pas une peur de vie ou de mort, de combat ou de fuite (j'écoute toujours mon intuition quand elle dit non). Non, c'est juste un petit pincement qui me dit : "Écoute, je sais que tu t'es préparé, et je suis à peu près sûr que ça ira. Mais on ne sait VRAIMENT pas ce qui va se passer ici."
L'inspiration créative vit juste au bord de l'inconnu. En acceptant cela, je suis devenu à l'aise avec l'inconfort. J'en ai envie. Et j'ai tellement appris sur moi-même dans le processus.
Essayez et vous verrez - allez dîner seul, rejoignez un cours de yoga même si vous vous sentez mal à l'aise, prenez ces vacances que vous attendiez de trouver quelqu'un d'autre pour y aller. Engagez-vous à faire quelque chose qui vous fait un peu peur et regardez ce qui se passe.
Vous serez tellement conscient de vous-même que vous ne pourrez pas profiter de l'endroit où vous êtes ou de ce que vous faites. Vous pourriez utiliser votre téléphone portable comme une béquille et rester au bar ou à table en train de consulter les fils d'actualité de vos amis. Mais ensuite, lentement, vous pourrez lever les yeux et réaliser qu'il n'y a rien à craindre. Qu'en fait, un nombre surprenant d'autres personnes font la même chose que vous. Et puis, vous commencerez même à apprécier votre propre compagnie, à faire certaines des choses que vous avez toujours voulu faire ; et à ne pas faire les choses que vous ne voulez pas. Vous pourriez découvrir un nouveau passe-temps, rencontrer de nouveaux amis, ou simplement lire un très bon livre. Mais je vous promets que vous allez grandir d'une manière ou d'une autre.
Vous pouvez faire cela chez vous ou en vacances. Si vous pouvez travailler à distance, ne serait-ce que pour une semaine ou deux, je vous encourage à essayer. Vous verrez comment un changement de rythme et un nouvel environnement contribuent à augmenter votre productivité et à stimuler votre créativité. Vous pourriez être en mesure de terminer ce gros projet, résoudre des défis difficiles ou même démarrer une nouvelle entreprise.
Quant à moi, je serai simplement ici à Porto Rico, en train de réfléchir à la prochaine étape. C'était le coup de pouce dont j'avais besoin, et maintenant, j'ai beaucoup de projets pour mon vélo et moi qui ne seront pas limités aux frontières de la Californie, ni même des États-Unis.